Le lac d’Attabad

La roue brûlée d’une vieille 2CV
L’éclat du lac immobile d’Attabad
Le parfum des fleurs de givre,
L’eau tremble sous les basses
Un accordéon gonfle l’air
Au-dessus des montagnes
Un aigle lève le rideau nocturne ;
Les hauts plateaux s’effacent dans la brume
Voyez-vous la vapeur au large ?
Est-ce un tumulte, est-ce un nuage ?
Mes cernes scintillent
Comme le soleil sous la neige
Et les voix rieuses m’entraînent
Les roses ombrent les toiles
Du chapiteau de fer forgé
J’ai lancé la clef de ma voiture
Dans les eaux turquoises d’Attabad
Et j’ai dansé dans le frimas
Le coton de mon souffle
A dévalé le ciel dense
Il mousse au-dessus du givre
Un clown a jeté une brique
Et la glace s’est fendue
Dans une clameur rouge

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