Nuit,
Nuit dans laquelle se tissent
Les fils des pensées qui me rongent
La lumière du jour décline,
Mon visage se transforme
Meurtri par les lueurs noires qu’il perçoit
Mes dents déchiquètent la chair de la foi,
L’anneau a mon doigt se resserre, me fait mal,
Et la lumière du matin m’éblouit, et je râle,
J’emprunte des chemins illuminés,
Guidé par la main d’un ange,
Mes pensées s’obscurcissent,
Le noir total…