A la dérive

J’ai déchiré une Bible à pleine dent, le sang a maculé la mousse
Et je me suis laissé emporter par les courants rageurs
Une colonne de buée s’est dressée devant la proue de mon navire
La nuit est apparue comme une idée brillante

J’ai caressé le manteau noir des cieux de mes yeux à demi-clos
Dieu que la mer était hypnotique, dans son manteau liquide
L’écume des vagues s’enchevêtrait avec mes idées
J’ai hurlé de rire devant la fuite irrépressible des nuages

Les bras en croix, sur mon radeau, mes larmes enfouies dans l’eau
J’ai prié Dieu de me donner un cap, et j’ai craché sur l’océan
La lumière d’une étoile me guidait, une pensée m’a suivi comme une ombre
J’étais traqué par ton image, reflétée dans la nuit et les flots

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s