Voyageur, saute de ce 4X4 en marche pour l’enfer
Le ciel nous a brûlé de son oeil de verre
Tes pupilles ont réfléchi mon âme, sur la terre d’Islande
Mon amour jamais je n’ai autant aimé ma présence en ce monde
Le lac de Kleifarvatn nous tend ses bras huileux
Ton sourire est ma boussole, j’ai renoncé aux adieux
Une aurore boréale aspire mon âme audacieuse
Prends ma main sous la tempête, la neige peut être trompeuse
La pénombre a inondé nos voix six cent jours durant
Dans l’entrebaillement de la glace, un volcan crachait du sang
Son grondement a englouti nos soupirs, la nuit s’habillait de lumière,
Tes lèvres se sont posées sur mon coeur, comme un peu d’eau de mer
Une télévision seringue sa musique sur Reikjavik
Ta montre s’est arrêtée, mon coeur compte les minutes
Qui nous séparent, et les nuages se sont enflammés
Voyageur j’ai égaré mon amour pour toi sur la terre d’Islande