Poésie immersive

Banalités du dimanche provincial,
Passage de relai entre la nuit et le jour,
Yeux brillants, huiles sur la toile du ciel
Les cloches retentissent jusque dans les champs de blé,
La poésie est immersive et se fond dans la terre arable.

Vases d’eau croupie, où brillent des roses esseulées,
Les paysans ont les mains glacés sous le soleil d’août,
Et ma silhouette s’agite sous la folie noire du vent
Etoiles silencieuses, cœurs au bord de l’extase,
Passage de relai entre la nuit et l’aube.

Une bouteille de gin chasse l’autre,
L’église s’est tue, il est minuit passé,
La poésie est immersive, et ma main hagarde
La pluie fait trembler les carreaux de la maison
La nuit enveloppe nos corps désossés par l’ennui

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