Kierkegaard 12.0

Copenhague se baigne dans un baquet d’eau pâle,
Hamlet froisse le drap d’ivoire de la nuit,
L’existence est un récif intranquille,
Et nos coeurs font naufrage sur des pierres idéales
Voyageur, ce palais de mots n’existe pas,
Et pourtant en voilà la clef onirique
J’ai jeté dans cent lacs incandescents
Le reflet d’Héraclès et celui du soleil
L’amour est un caprice injustifiable,
Et les vents ont usurpé la beauté du passé
La nuit éclaire des scaphandriers éclatants
Le désert du Nevada bleuit le visage d’un homme
Kierkegaard nous tend une torche de feu

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