Roses de pierre


Un cygne brûle au beau milieu du fleuve
Des ombres défilent sur les quais
Sueurs nocturnes, heures fantasmées
La pluie roue de coups les escaliers
Il y a un journal mouillé hanté par l’encre
Des couples s’enlacent — la nuit tombe
Le ciel est clair, la lune sauvage
Une enfant rit sous un portique,
Les mégots sont dévorés par le béton
Roses de pierres endormies par le soleil
La ville lumière dévore nos rêves

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