Le photophore

Voyageur, excuse-moi, mais j’adore cet endroit
Sans le connaître non mais, mes rimes l’habitent déjà
L’exubérance honteuse perle sur Sunshine City
Un parc d’attraction aux pâles reflets bleu nuit
Que diraient ceux dont l’encre a brûlé ma vie ?
Déjà loin de ma porte, et dont le nom m’éblouit ?
Les panneaux lumineux giflent ma conscience honteuse,
Mon âme est futuriste, brûlée à cent néons
Fais jaillir sur moi tes reproches glaçants,
Emmène-moi vibrer dans Yurikamome (« la mouette rieuse »)
Un Mc Donald discute avec des fleurs fanées
Déjà les boutiques ferment, la nuit ouvre ses portes battantes
Le luth constellé de nos yeux reflète nos songes bleus
Tokyo dort, comme l’ombre d’un chat de poussière
Le Rainbow bridge protège nos yeux de la pénombre
Et réfléchit l’âme du ciel, l’oxygène de la ville meurt,
Et les eaux des rivières dévoilent leurs mains gantées
Prends ma main, Voyageur, entrons dans ce nightclub désert,
Offre moi ce gin, j’ai trop brûlé sans toi,
Le karaoké s’invite dans mes oreilles rougissantes,
La tour de Tokyo pénètre la voûte stellaire
Et perce les mystère de nos silhouettes errantes

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