L’Arabica sang noir
Geyser de feu blanc
Vallées rougies, flambantes
Mes lèvres bleuissent d’impatience
Le café serre ma poitrine
L’or du soir tombe sur Paris
La tour d’argent, les fenêtres closes
Ma tasse fume encore cette nuit
Rebord d’une fenêtre, soleils pluvieux
Peupliers arrosés de lumière bleue
Le jardin ombragé s’endort
Fleurs en quadrillages pailletés
Le lait est bouilli dans le café
Arabica sang étoilé
Geyser de rêves inachevés
Tes lèvres sur mon impatience
Vallées endormies, grains torrefiés
La tasse fume, la terre bouillonne
Rebord d’une fenêter, anges pluvieux
Nos lèvres aspergées de liquide brûlant
Il est temps de boire cette tasse