Port opaque

Ta silhouette se détache dans le port car la lune
Autour de toi réalise un halo qu’ éliminent
Tes pas : fort d’avoir vécu, tu marches vers les eaux,
Troublé. Et je vogue à ta gauche. Et tu ne me vois pas. Il y a tant de brume

Et de câbles frais qui agacent le port,
Comme dans notre mémoire sentiments et époques.
S’entrelacent à cent visages ; résidents sereins
De cent autres ports et de cent autres vies

Nous devrions crever sous les barres de fer
Du matin nuageux qui veut mourir d’aimer
En cette heure étrange les bateaux calmes et forts
Sans un son viennent cogner ces quiets passagers

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s