L’ours

Un ours rêvait la truffe humide,
Enveloppé par le vent d’autan
Un autre surveillait l’azur,
Les conifères rongeaient le brouillard.

Soudain hurlant dans la nuit noire,
A quatre pattes, levant l’œil vers l’est
Le male fit danser son âme
Jusqu’à l’aube étonnamment calme

Le chasseur le doigt gelé sur l’arme
Etourdi par les cris des ours
N’acheva pas seulement la bête
Il fit de l’homme une défaite

Déjà l’oubli a infiltré la roche,
La pluie a recouvert le sang, mais
Moi sans vêtements, sous les étoiles
Je cherche la tombe de l’animal

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