Hashotrim amrou
Les policiers ont dit :
Qlafim asour
Que le jeu est interdit.
Mais sur la route de Sharon
(plaine verdoyante dans le nord de Tel Aviv)
Tali la trappe de lashon
(la langue)
Demeure ouverte… Je cherche la sadranit
(l’ouvreuse de cinéma)
L’avez-vous vue ? Une créature balaganistit
(désordonnée)
Avec une lueur eleqtronit
(électronique)
Dans l’œil gauche, une leitzanit
(clownesse)
Deux yeux d’acier lavan
(blanc),
Une sorte d’ishah
(de femme)
Qui aime hanter le ciel katom et froid
(orange)
Un filtèr fragile et dur
(filtre)
Lui tient lieu de regard,
Lorsque lui vient une pensée ofnati,
(à la mode)
Une manière dou-lashoni
(bilingue)
De louer l’ortal ; de couvrir
(la rosée de lumière)
Chaque atome d’un vernis tziv’oni
(multicolore)
Mais quel balagan ici !
(pagaille)
Des créatures de l’après-tombe
Ont mordu chaque qérèn de vie
(rayon)
Mangé tout le dyash, volé nos ombres.
(miel)
Elles ont léché le plus bel harouz de ce poème,
(la rime)
Avec la flamme rousse shel yom
(du jour)
Puis elles l’ont éteinte ahar-kakh
(après cela)
En jouant au échecs sans joie
La vie est un match de kadouryad
(handball)
Sans ballon, une bousculade
L’orchestre, un mashèv à la dérive
(ordinateur)
Joue une partie lucrative.