Tes paroles oubliées dans le feu de mon être
J’ai arpenté cette rue crachant sur les fenêtres
Et rêvant au soleil qui réchauffe les idées
Mais nul n’est venu qui puisse te ressembler
Les réclames allumaient un ciel dévergondé
Et la cité bandait son regard accablé
Pour ne pas voir le sang couler de ma blessure,
La vie n’attend jamais, trop occupée à fuir.
Je suis restée dehors, en attendant la nuit
Bercée par les aumônes et leur vaine psalmodie
Par l’odeur de la mort, cette lente amnistie
Par les voix d’autres errants que l’amour irradie