Assis -toi. Je vais te lire un poème. Apprends-moi à dessiner ton nom sur la terre pluvieuse
Montre-moi comment siffler les chevaux de la justice
Pour qu’ils m’encerclent dans la forêt de mon impatience
Pour qu’ils m’arrachent à cette vie mondaine,
Cette vie sans toi incertaine ; sans loi sans foi sans haine — sans toi – Dis-moi ;
Cette vie l’avons-nous traversée, vraiment, était-elle
Plus que le souffle du vent sur la trajectoire de l’océan ?
Voyageur – l’horizon se déploie et prolonge nos cœurs
Vois comme la route continue pour les âmes enlisées dans l’espoir
Je me lève la nuit pour apercevoir ton reflet dans le soleil couchant
Mais cela ne suffit pas à apaiser le syphon de mon regard
Mes yeux brûlent d’espoir et la lune aspire chacun de mes illusions
Un regret mauve a dévoré mon corps, mon âme s’éternise sur terre