En quête de cybernétique, kubernêtikê , gouvernail sans direction
J’ai rencontré un philosophe, son nom blessait le ciel erratique
La nuit a capturé la densité téléologique de nos regards
Les hêtres s’allumaient en flambées électroniques, dans l’air
Palo Alto décortique un bocal de chimères idéales
Toutes les roses ont reçu des gouttes de cybernétique ; toutes les roses, sans qu’on les nomme
Mais dans la neige des cyborgs, au-delà des étoiles
La nuit éternelle de l’âme continue à sucer les ambitions des Hommes
Vois dans l’ombre bleue, le sourire douloureux d’un robot – Il gît
Penché sur une flaque mauve, allongeant sa tête de métal gris
Serrant dans ses bras une femme dont les cheveux blonds
Et le corps endrapé de blanc sont submergés par nos logiques de béton